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economie de guerre - Page 2

  • Economie de guerre sans guerre : sobriété heureuse ou malheureuse ?

    Ça flippe en haut lieu

    Janet la hyène Yellen

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    Il y a encore peu de temps, nous allions mettre l'économie russe à genoux et faire s'effondrer le rouble.

    Pour foutre les jetons à tout le monde la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen la hyène est au top. Pressée de donner son avis sur la décision européenne d’imposer un embargo sur le pétrole russe, attendue immédiatement après le second tour des élections présidentielles française, Janet Yellen ancienne numéro un de la Fed a refroidit l’enthousiasme, arguant que nous devons être très prudents, lorsqu’il s’agit de la question des sanctions totales de l’Europe sur le brut russe, car une telle décision peut potentiellement entraîner plus de mal que de bien. Et encore une fois: imposer des sanctions, en fait, pousserait les oreilles et cela, de manière contre-intuitive, nous fait comprendre comment Moscou pourrait opérer une compensation sur les exportations plus faibles par une augmentation de la valorisation du baril qui se vendra sur d’autres marchés qui n’appliquent pas d’embargo.

    Bref, un suicide annoncé.


    Confirmé par le Fonds monétaire international, qui a  confirmé un impact grave de la guerre en Ukraine sur l’Europe, puisqu’elle frappe dans une période de reprise post-pandémique encore incomplète, un arrêt soudain des flux d’énergie en provenance de Russie entraînerait des pertes importantes pour de nombreuses économies européennes. En particulier, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni devraient à peine croître ou même se contracter pendant deux trimestres consécutifs cette année, déclenchant ainsi la soi-disant récession technique. 

    Alfred Kammer chef du Département du FMI (qui n'est pas un fonctionnaire du Kremlin.)

    Bon finalement, on a pas décidé de se saborder totalement et donc concernant le paiement en rouble la mesure initialement rejetée par l’UE semble avoir été validée si l’on en croit les annonces de plusieurs agences dont Reuters et le site The Telegraph selon qui, L’UE admet que les paiements en roubles pour le gaz de Poutine pourraient ne pas enfreindre les sanctions. Une annonce accueillie avec ironie par l’ancien président Dmitri Medvedev : « La Commission européenne a admis le paiement du gaz en roubles et estime que le décret du président russe peut quand-même être appliqué par les entreprises européennes. Nous apprécions la cohérence et l’intégrité de nos partenaires européens » a-t-il déclaré.